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Les scientifiques déterminent la fréquence idéale des rapports sexuels pour une santé mentale optimale


Par Futurism .Publié le 2025/08/11 10:36
Les scientifiques déterminent la fréquence idéale des rapports sexuels pour une santé mentale optimale
Août. 11, 2025
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Avoir une vie sexuelle épanouie pourrait bien être un puissant remède contre le blues. Des scientifiques affirment avoir calculé le nombre exact de rapports annuels pour atteindre un bien-être mental maximal.

Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Affective Disorders, a analysé les dossiers médicaux de près de 15 000 personnes. Les chercheurs en santé sexuelle ont découvert que les individus ayant des rapports sexuels au moins quelques fois par mois présentaient un risque de dépression significativement plus faible.

Pour cette recherche, une équipe d'urologues chinois des villes de Shenzhen et Shantou a exploité les données massives du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américain. Ils ont analysé un échantillon représentatif de près de 15 000 Américains âgés de 20 à 59 ans, en suivant leurs résultats de santé entre 2005 et 2016.

À l'aide de modèles statistiques, les médecins ont pu identifier la fréquence d'activité sexuelle associée aux plus grands bénéfices pour la santé mentale : entre 52 et 103 rapports par an, soit une à deux fois par semaine.

Les résultats sont particulièrement frappants lorsqu'on examine les différents groupes de fréquence :

    Le groupe ayant une activité fréquente (au moins une fois par semaine) était 24% moins susceptible de présenter des symptômes de dépression.

    Le groupe semi-fréquent (plus d'une fois par mois, mais moins d'une fois par semaine) était 23% moins susceptible d'être touché par la dépression.

Cet "effet de saturation", comme le décrit l'étude, a été observé dans toutes les catégories démographiques (raciales, ethniques, d'âge et socio-économiques). On a noté que les jeunes et les personnes sans assurance étaient moins sujets à la dépression avec une activité sexuelle fréquente ou semi-fréquente que leurs homologues plus âgés et assurés.

Ces conclusions, bien qu'intéressantes, comportent des limites. Les données sur l'activité sexuelle provenaient de déclarations personnelles, ce qui peut entraîner une surestimation ou une sous-estimation des chiffres réels.

De plus, il est crucial de considérer la relation connue entre la dépression et la baisse de la libido. Il est impossible, avec une telle analyse, de déterminer si l'absence de rapports était due à une dépression préexistante, ou si cette absence a contribué à l'apparition de la dépression.

Malgré ces questions, le lien entre la fréquence sexuelle et la santé mentale reste une piste fascinante à explorer.

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